corinnewb@gmail.com
Corinne Wallonie-Belgique
2015-Quelques erreurs médicales, tromperies et maltraitances commises sur 1 seule patiente en mai et juin 2015
1 - Mini protocole opératoire du 20 mai 2015 rédigé à la main par le chirurgien urologue n° 1 !
Première tromperie : ceci n'est PAS un vrai protocole opératoire.
Il a donc improvisé le jour-même de l'opération ce qu'il allait faire !
1 BIS - Il n'existe pas non plus dans le dossier médical de l'hôpital de "COMPTE-RENDU OPERATOIRE" décrivant la triple opération finalement réalisée (dont deux SANS aucun consentement éclairé) :
1 --> Neurolyse pudendale bilatérale --> ok consentement signé
2 --> Pose d'une bandelette sous-urétrale
3 --> Double promontofixation (prothèse) avec attache de la vessie et du rectum à une vertèbre.
Exemple protocole opératoire d'une AUTRE victime pour le point 3 : "...
2 - TROIS MOIS AVANT L'OPERATION LITIGIEUSE du 20 MAI 2015 :
Ci-dessous (2 images) : rapport examen du 17 février 2015 d'une femme neurologue en Belgique (rapport destiné au médecin généraliste). Elle n'avait absolument pas parlé de prolapsus lors de l'examen avec toucher rectal du 10 février 2015, mais bien d'un syndrome de canal d'Alcock et de troubles urinaires. Elle avait indiqué également : "L'examen du périnée est normal".
Donc deuxième erreur du chirurgien-urologue n° 1 : la patiente n'était pas venue le consulter le 20 AVRIL 2015 pour un problème de prolapsus puisqu'elle n'avait jamais entendu parler de cela. Elle venait le voir car c'était le spécialiste de la névralgie pudendale dont elle souffrait depuis environ 10 mois !!!
C'est lui qui a proposé (à la fin du rendez-vous) et insisté pour poser une bandelette sous-urétrale en même temps (= Bonus): "Une seule opération au lieu de deux" selon lui, c'était mieux.
Il devait de toute façon passer par le vagin pour atteindre le nerf pudendal !
3 - Troisième erreur du chirurgien-urologue (n°1) fautif principal :
Il n'a PAS FAIT de "mise au point uro-dynamique de l'incontinence" comme pourtant conseillé par la neurologue dans son avant dernier paragraphe !
Voici un dessin de ce qu'il aurait dû faire.
REMARQUE : ci-après croquis de situation pour opération de "Neurolyse pudendale bilatérale" par coelioscopie et par le vagin.
(Ceci n'est pas une erreur, cette opération était absolument nécessaire. Par contre, il fallait encore décider si on débloquait le nerf uniquement à gauche ou alors aussi à droite.)
4- Quatrième erreur (contre l'hôpital et l'urgentiste) : le 3 juin 2015
Personne n'a voulu m'examiner à l'endroit où j'avais mal; ni avant de décider de faire un scanner de l'abdomen, ni après avoir reçu les résultats !
PHOTOS du Scanner réalisé aux urgences le mercredi 3 juin 2015, soit 14 jours après l'oubli par le chirurgien urologue (n° 1) d'un bouchon-TAMPON-compresse au fonds du vagin (aussi gros qu'un bouchon de mousseux).
J'avais été à selles environ huit heures avant le scanner dans d'atroces douleurs car "quelque chose bloquait le passage" depuis l'opération catastrophique du 20 mai 2015, et ce malgré les laxatifs pris depuis 1 semaine sur les conseils de mon généraliste qui m'avait enlevé les points; et j'étais arrivée aux urgences vers 9h30 le matin en espérant voir mon urologue (n° 1) car il opère le mercredi dans cet hôpital !
Refus de l'urgentiste de m'examiner car selon ses dires (quelques années plus tard au Tribunal), il n'avait pas de "spéculum".
Le soir même du mercredi 3 juin 2015, transfert des urgences de cet hôpital vers l'étage en urologie pour une soi-disant fistule à opérer (selon l'urgentiste)... alors que clairement indiqué aussi dans le rapport du radiologue : substance hétérogène ...
de 50x 45 x 25 mm ... (voir extrait plus bas).
Mise à la porte le lendemain par un autre chirugien-urologue (le n° 2), toujours sans examen gynécologique car "Vous n'êtes pas ma patiente", et après avoir passé près de 30 heures dans cet hôpital. C'est pourtant ce deuxième urologue qui m'avait remis mon papier de sortie le 23 mai 2015 en l'absence du n° 1 (parti à l'étranger) et à qui j'avais déjà signalé un problème vaginal !
J'ai dû supporter une blouse d'opération et un baxter pendant tout ce temps pour rien !
Je suis donc ressortie de cet hôpital après deux jours d'enfer, toujours avec ce TAMPON-COMPRESSE !
Tout cela s'appelle de la MALTRAITANCE.
Extrait du rapport du radiologue scanner abdomen le mercredi 3 juin 2015
5- Cinquième erreur contre l'urgentiste (vu le 3 juin) et l'urologue n° 2 (vu le 4 juin 2015) :
Ne pas avoir tenu compte du rapport du radiologue indiquant "Présence d'une substance hétérogène, possiblement contenant des bulles d'air, de LL x CC x AP = 50 x 45 x 25 mm de diamètre maximal à hauteur du cervix utérin".
Voici une reconstitution de cet objet en 3 dimensions, c'est aussi gros qu'un bouchon de mousseux : 5 cm x 4,5 cm x 2,5 cm. PHOTO réalisée en 2023 !
Vue en coupe : COMPARATIF du scanner du 3 juin 2015 (photo de gauche) - gros tampon-compresse oublié et parfaitement visible au milieu de cette photo - avec le scanner (fait pour infiltration du nerf pudendal) du 23 février 2015 avec un vagin normal (photo de droite) !!!
6- SIXIEME ERREUR : on voit parfaitement qu'il n'y a PAS DE FISTULE, c'est-à-dire pas de passage entre le rectum et le vagin, la cloison a tenu le coup malgré les poussées caca environ tous les deux jours, qui finalement ne pouvait sortir que sous forme liquide par l'anus !
J'avais bien déclaré le matin en arrivant aux urgences que je n'avais aucune perte vaginale.
Remarque : définition du mot "fistule" selon le dictionnaire Larousse : (nom féminin médical) Canal pathologique qui met en communication directe et anormale deux viscères (= organe mou) ou un viscère avec la peau.
7 - Septième erreur (avant l'opération litigieuse ) : PAS DE CONSENTEMENT ECLAIRE
Voici le consentement type signé le matin même de l'opération litigieuse alors que la patiente croyait se faire opérer de la névralgie pudendale qui la faisait souffrir, avec en bonus la pose d'une petite bandelette sous l'urètre pour laquelle l'urologue lui avait demandé de lui faire confiance ! Aucun vrai consentement éclairé. Aucune documentation détaillée avec des croquis n'a été remise à la patiente entre le tout premier et unique rendez-vous avec l'urologue le 20 AVRIL 2015 et l'opération catastrophique du 20 MAI 2015 !!!
8- Huitième erreur : rapport d'hospitalisation de MAI 2015 : il n'est indiqué que "Névralgies pudendales" et uniquement une opération par LAPAROSCOPIE !!! (alors qu'il était passé par le vagin aussi pour atteindre le nerf pudendal)
Comment voulez-vous que mon généraliste puisse comprendre mes douleurs ?
9- Neuvième erreur contre l'urologue n° 1 : il a proposé de résoudre mes problèmes de fuites urinaires en même temps que la neurolyse pudendale : "1 seule opération au lieu de 2" en posant une petite bandelette autour de l'urêtre. Il n'a jamais parlé de couper au niveau de la racine de la cuisse ...
Ce qu'il m'a dit le 20 avril 2015 ne correspond absolument pas à ce qu'il m'a fait réellement le 20 mai 2015 : croquis trouvé sur Internet après réception du courrier de l'hôpital daté de décembre 2021 indiquant les références (incomplètes) de cette bandelette !
L'AFMPS (Agence Fédérale Médicaments et Produits de santé en Belgique) appelle ce dispositif médical implanté : "I-STOP ("IS 11 RO)"
Remarque : Pourquoi ne m'a t'il pas simplement proposé un "PESSAIRE" au lieu d'une bandelette ???
10- Dixième erreur toujours contre l'urologue n° 1 et aussi contre l'hôpital :
A mon insu, lors de cette opération catastrophique de MAI 2015, l'urologue n° 1 a aussi attaché la vessie et le rectum à une de mes vertèbres ... alors que j'avais déjà des problèmes de hernie discale au niveau L4-L5 comme d'ailleurs rappelé lors d'une précédente hospitalisation en Neurochirurgie en janvier 2015 (juste avant de découvrir la névralgie pudendale).
Selon courrier de l'hôpital de décembre 2021, il s'agissait d'un filet PARIETEX.
Pourquoi l'hôpital n'a rien indiqué de cela dans le dossier médical déposé au TRIBUNAL en juin 2021 ! C'était volontairement caché ?
La seule trace de ce matériel (non remboursé par la mutuelle) se trouve sur la facture de l'hôpital lors de l'hospitalisation de mai 2015. Prix = € 825,28 à charge du patient. Facture qui avait été envoyée uniquement à l'Assurance Hospitalisation comme dans tous les cas où le patient dispose de cette assurance qui prend en charge tous les frais non couverts par la mutuelle.
Selon le classement des dispositifs médicaux implantés : il s'agissait d'une prothèse catégorie classe III. (implant à haut risque).
L'AFMPS (Agence Fédérale Médicaments et Produits de santé en Belgique) appelle ce dispositif médical implanté : "Pelvic Floor Repair MESH"